Le Carré des Huiles - Le goût des Alpilles

UNE FAMILLE D’OLÉICULTEURS

La Vallée des Baux de Provence,c’est là que l’histoire prend racines.

D’un côté, la famille Cornille avec mes grands-parents maternels, Jacques et Catherine, ma mère Nanie et mon oncle Jean Marie. Ils sont agriculteurs et oléiculteurs, ils exploitent des terres familiales depuis plusieurs générations sur la commune des Baux de Provence.De l’autre, la Famille Alazard, avec mes grands parents paternels, Jules et Thérèse, mon père Philippe et ses 5 sœurs. Mon grand-père est architecte sur Paris et souhaite après la Seconde Guerre Mondiale découvrir la région d’origine de son nom de famille; ce qui l’amène vers Noves et Châteaurenard, mais c’est du versant sud des Alpilles dont il tombe amoureux. Ainsi toute la famille dans les années 50 vient passer ses vacances à Maussane les Alpilles. En 1956  il achète une maison à Paradou et ses premiers vergers sur la commune des Baux de Provence, voisins des oliviers « Cornille ».

Lorsque mes parents se rencontrent en 1960, ils sont loin de savoir que leur union amoureuse sera une union de terres. D'année en année, mon père, amoureux de la terre et des plantes, Ingénieur Agronome de formation, a continué d’agrandir ce patrimoine, passant tous ces week end et vacances à prendre soin de ses oliviers. Aujourd’hui l’exploitation compte 3000 pieds d’oliviers répartis sur 17 ha. Les 4 principales variétés présentes sont des variétés locales qui correspondent au cahier des charges de l'AOP Vallée des Baux de Provence : l'Aglandau, la Salonenque, la Grossane, la Verdale des bouche du Rhône. On retrouve également  quelques oliviers de variété Picholine sur l'ensemble des vergers.

Ma volonté est de continuer d’entretenir ce patrimoine familial qui m’est cher. Je travaille encore de manière artisanale et manuelle. J’ai choisi de pratiquer une agriculture raisonnée qui respecte la nature. Les oliviers sont plantés à une distance suffisante pour leur bien-être. Une partie des vergers est à l’arrosage au goutte à goutte grâce à un forage, les autres sont dépendants de la météo et sont travaillés différemment. Je fais le choix de laisser les vergers enherbés pour favoriser la fertilité naturelle du sol et sa capacité d'infiltration.

  - Xavier ALAZARD - LE CARRE DES HUILES